Chronique : Le secret des écailles bleues

20 février 2022
Le scénario : Le dessin : Les personnages : L'édition :

Basé dans une petite ville côtière, Le secret des écailles bleues, place son intrigue dans un endroit tranquille et débute dans les souvenirs un peu flous d’une jeune fille qui semble se rappeler de sa rencontre avec une sirène.

Cette tranche de vie calme, où Tokiko s’acclimate à une nouvelle école, une nouvelle ville, de nouveaux camarades, s’enveloppe progressivement de mystères  amenées tantôt par des souvenirs nébuleux, tantôt par les interrogations des autres élèves.

Le lecteur parvient à reconstituer une partie du puzzle. Toutefois, l’intérêt de cette œuvre ne concerne pas vraiment sa fin mais plutôt les émotions et les interactions que cette dernière rend possible.

Si la majorité des personnages sont peu développés, du fait du court format de cette série terminée en 2 tomes, ceux qui le sont deviennent rapidement attachants. Leurs rêves et leurs sentiments exposés permettent d’éprouver rapidement de l’empathie et de se laisser porter par leurs réflexions.  Les pensées de l’héroïne, aisément compréhensibles, peuvent alors toucher de nombreux publics différents, jeunes ou plus âgés

Entre poésie et mystère, Le secret des écailles bleues est une très belle lecture qui est renforcée par un style graphique parfaitement adapté au sujet. L’art y est minimaliste, épuré et les courbes sont dominantes, soulignant à la douceur du récit.

Ainsi, sur un rythme lent, le lecteur se laisse bercer au rythme des vagues. L’expérience est d’autant plus plaisante que l’édition française est particulièrement satisfaisante. Le papier épais, qui empêche la transparence est vraiment bienvenu. La couverture de son côté, attire le regard avec un joli effet brillant qui met en valeur les écailles.

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