Chronique : Mitsuboshi Colors

12 août 2023
Le scénario : Le dessin : Les personnages : L'édition :

Le manga Mitsuboshi Colors, imaginé par Katsuwo, nous entrainent à Tokyo et plus particulièrement à Ueno. Dans ce quartier si paisible, les Colors, comptent bien luter contre ce qui pourrait nuire à la paix des habitants. Yui, Sacchan et Kotohan, sont trois fillettes mais ne ménagent pas leurs efforts. Entre un chat chapardeur, un coffre à ouvrir, une infiltration au zoo et autres missions, elles n’ont effectivement pas le temps de se reposer !

Avec une inventivité débordante et quelques blagues malicieuses, le quartier se pare de mille couleurs grâce aux petites justicières tandis que l’œuvre parvient à retranscrire avec talent et bienveillance cette période candide. Et alors que le lecteur tourne les pages avec tendresse, il peut replonger en enfance pendant quelques minutes, mais aussi s’identifier aux adultes qui ont la chance de croiser ces demoiselles. Là où Saitô fait office d’exception en prenant un malin plaisir à se moquer d’elles, les habitants entrent dans leur jeu et nous sommes bien tentés de faire de même.

Mitsuboshi Colors - planche
Mitsuboshi Colors - planche

Ainsi, dans ce quotidien banal rendu merveilleux, le mangaka souligne l’importance de garder son âme d’enfant. Un message simple porté par une histoire qui l’est tout autant mais qui n’en est pas moins charmante.

Mais alors que le trio est déjà un véritable rayon de soleil, on découvre une nouvelle qualité à cette série. Au gré de leurs frasques, Katsuwo qui s’applique à rendre hommage à Ueno.. Avec son trait soigné, un chara-design mignon à croquer et des décors photoréalistes, le lecteur peut aisément voyager.

Après la lecture de ce premier tome Mitsuboshi Colors, les amateurs de tranche de vie et de comédies devraient être facilement convaincus. A aucun moment on ne peut bouder cette histoire facile à lire et particulièrement plaisante, qui nous rappelle que finalement, il suffit d’un soupçon d’imagination, d’un brin de folie et d’un peu de cran.


La série est à découvrir en France chez Noeve Grafx qui nous offre un joli manga. La jaquette est dotée d’un vernis sélectif et de reliefs sur certains éléments. A l’intérieur on découvre une première page en couleurs sur papier glacé, un papier souple et sans transparence tandis que la traduction d’Aurélie Brun est parfaitement en adéquation avec l’ambiance.

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