Chronique manga : Sans expérience

29 janvier 2022
Le scénario : Le dessin : Les personnages : L'édition :

Avec sa couverture aux tons poudrés qui semblent annoncer la douceur du récit à venir, le manga Sans Expérience promet une jolie tranche de vie dès son introduction. Et au fil des pages, ce premier tome tient sa promesse : léger, doux et sans prise de tête.

Sous le regard occidental, leur différence d’âge ou la précipitation des deux personnages, pourrait surprendre, peut-être même choquer. Pourtant, il faut savoir que l’Omiai (mariage arrangé) reste, malgré son déclin, une pratique courante au Japon notamment pour les célibataires se rapprochant de la trentaine.

De prime abord, le scénario pourrait faire penser à un autre manga, Step up Love Story, publié il y a déjà plusieurs années. Toutefois, nous sommes bien loin de la tranche de vie hentai Katsu Aki.

Le Trait de Minase Mayu est aussi beau que précis, il parvient à s’adapter sans difficultés aux différentes ambiances et se met au service d’une histoire tendre. Les portraits sont très réussis, les arrière-plans riches de détails tandis que le super-deformed dont bénéficie Kiyoshi renforce l’humour de certaines scènes. Mais restant un seinen, la série promet également quelques passages plus osés et sensuels. Les brefs passages visibles montre un dessin suave qui semble prouver que l’artiste maitrise également ce registre graphique.

Chronique manga : Sans expérience

Ainsi, le manga Sans Expérience nous offre un très bel aperçu d’une relation naissante avec un premier tome, particulièrement séduisant. L’édition proposée par Delcourt/Tonkam est également très agréable et les premières pages en couleurs, sur un papier glacée, permettent d’embellir le plus beau moment d’une vie de couple : le mariage.

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